Psychologue

EMDR

Le sigle EMDR se traduit en français par « Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ». Elle est considérée comme une thérapie brève.
Principe de l’EMDR : possibilité de réduction du traumatisme “T” et “t”.

L’EMDR considère que l’esprit de chaque individu détient la capacité de s’auto-guérir : « Chaque événement douloureux laisse une marque dans le cerveau, explique David Servan-Shreiber, qui a introduit cette thérapie en France. L’EMDR effectue un travail de “digestion” permettant aux émotions qui accompagnent le souvenir de se désactiver ». L’EMDR « débloque » l’information traumatique et réactive le « système naturel de guérison du cerveau pour qu’il complète son travail ». Lors d’une séance d’EMDR, le patient est amené à replonger dans le passé, à ressentir ses perceptions douloureuses de l’événement traité, tout en concentrant son activité cérébrale sur le présent, grâce à la « stimulation bilatérale alternée ». Du fait de cette focalisation, a lieu le retraitement du traumatisme par dissociation de l’émotion et du souvenir.

Le cerveau fait naturellement ce travail lors des mouvements oculaires qui surviennent durant le sommeil paradoxal (activité visible dans notre phase de sommeil profond), lorsque nous rêvons et que se produit la « répartition mémorielle».

La photo ci-contre du Dr. Daniel Amen Images illustre les avant et après d’un traitement EMDR.
La photo de gauche est celle d’une femme atteinte d’un Trouble de Stress Post-Traumatique, avant son traitement.
La photo de droite est celle de la même patiente, après 4 séances de 90 minutes d’EMDR.
Le rouge indique la suractivité de certaines zones cérébrales.

Bien que l’EMDR fut initialement élaboré sur des personnes souffrant d’état de stress post-traumatique, la méthode ne s’applique pas uniquement aux grands chocs. Les plus petits traumatismes, les expériences désagréables répétées, les événements difficiles quels qu’ils soient, laissent aussi un souvenir imprégné de souffrance sur lesquels l’EMDR a une efficacité.

Pour qui ? Pour quoi ?
La thérapie EMDR s’adresse à toute personne souffrant de perturbations émotionnelles. Ces perturbations sont en lien avec des traumatismes psychologiques. Dans l’EMDR, lorsqu’on parle de traumatisme, on ne parle pas uniquement des traumatismes avec un grand « T » (les traumatismes « évidents »), mais aussi des plus petits traumatismes, appelés petit « t », parfois répétés et passant souvent inaperçus.

Les traumatismes « T », dit « évidents » :
L’EMDR traite les traumatismes, tels que les violences physiques et morales, les abus sexuels, les accidents graves, les décès, les incendies, les attentats, l’annonce d’une maladie, etc.

Les traumatismes  » t « , passant souvent inaperçus :
L’EMDR s’occupe des petits traumatismes, des petites expériences désagréables et difficiles, parfois répétées, passant souvent inaperçues. Les traumatismes « t » sont entre autres : enfance perturbée, séparations, IVG, deuils, difficultés professionnelles, déménagements, humiliations, harcèlement, etc.

Burn out & EMDR

Les signes visés sont nombreux. On observe une activité mentale très active portée sur le travail, des ruminations permanentes, des pensées négatives et de nombreuses appréhensions, une certaine rigidité, des troubles du sommeil, etc. Du côté des émotions, vous vous sentez moins en phase avec le monde qui vous entoure et une certaine “distance” émotionnelle s’installe. La projection dans le futur est difficile, voire angoissante, le passé ne suffit plus à vous rassurer. L’EMDR aide à désensibiliser, à retraiter des souvenirs, des situations précises, qui ont amené et maintenu le burn out.

Les souvenirs douloureux et mal gérés (une confrontation avec son supérieur, un harcèlement, un entretien compliqué, un oral d’examen qui s’est mal passé), les ruminations professionnelles, la colère, les phobies pouvant se développer, les troubles du sommeil, les prises de stimulants en tout genre, les diverses angoisses (de ne pas réussir, par exemple), sont autant de points sur lesquels l’EMDR a prouvé son efficacité.

Mais le travail ne se fait pas uniquement sur le passé et le présent ! Dans le cas du burn out, l’EMDR s’intéresse particulièrement au futur. C’est un trouble où la projection dans le futur est chargée d’appréhensions. Le praticien propose au patient d’imaginer de se projeter dans une situation future stressante, une réunion, une confrontation, un retour après un arrêt, un examen, etc. Il se sert ensuite des ressources actuelles du patient pour travailler sur des préoccupations à venir qui paraissent insurmontables. La désensibilisation amène à plus de clarté et permet la prise de décisions personnelles et constructives.
L’EMDR est très efficace dans le traitement du burn out. C’est une approche intégrative (psychologie, médecine). Ses principes sont : la capacité d’auto-guérison de chaque individu, l’importance de l’histoire de chacun, une approche axée sur la personne, le primat donné au lien corps-esprit, la nécessité d’un bien-être et l’élévation des performances.

L’auto-hypnose

L’apprentissage de la technique d’hypnose permet de reprendre la maîtrise de son espace mental, de lutter contre les pensées parasites qui l’envahissent. Cette pratique personnelle est le vecteur de l’estime de soi.

Le pouvoir sur soi
 » Je suis mentalement épuisé  »
 » Je ne peux faire autrement que penser  »
 » Je ne débranche jamais  »

Votre cerveau est plus actif au “repos” que lorsque vous “travaillez”.

Ce que vous ressentez : Vous avez la sensation de penser tout le temps, sans pouvoir vous arrêter, sur un sujet unique : ce sont les ruminations. La conséquence la plus évidente est une sensation de fatigue intense et de lutte. Vous ne pouvez plus lâcher.

Ce que l’on observe sur l’écran d’un IRM Lorsque vous effectuez un travail précis, il n’y a qu’une infime partie du cerveau qui est concernée. Paradoxalement, lors du sommeil ou des phases « de repos », l’ensemble du cerveau se remet en activité. L’équilibre entre ces deux moments de la vie cérébrale est indispensable. Dans le burn out, vous êtes bloqué dans la « phase travail », et la majorité de votre cerveau reste inactive trop longtemps. Vous luttez…

Ce qui se passe : Vous avez perdu la capacité naturelle de vider votre tête et de passer d’une activité focale de votre cerveau à une activité générale. Il faut donc introduire une technique susceptible d’induire un changement d’état et de rétablir le bon équilibre.

Ce qu’il faut faire : L’auto-hypnose est une technique très puissante, qui permet d’arriver rapidement à cet effet. Il ne s’agit pas d’un lâcher-prise, mais au contraire d’une reprise en main du cours de vos pensées. Par l’hypnose, un golfeur, avant son geste, peut écarter toutes les causes de stress, et il devient capable de visualiser la trajectoire de sa balle. Un soldat est capable d’anesthésier une partie douloureuse de son corps. Il existe bien d’autres moyens de gérer ses états de conscience, tout aussi efficaces.
Nous avons choisi l’auto-hypnose, qui est le plus rapide à acquérir dans le temps.

La pratique de l’hypnose : Cinq séances suffisent au groupe pour réaliser un changement et parvenir à une nouvelle prise de conscience. Les outils développés lors des sessions sont alors réutilisables dans le quotidien. Les effets de l’auto-hypnose, tout aussi visibles que ceux de la pleine conscience, ont été vérifiés par des IRM.

Thérapie systémique

L’approche systémique se distingue des autres formes de psychothérapie, car elle n’est pas centrée sur l’individu mais sur le groupe dénommé « système » dont elle étudie les interactions.

Le couple et la famille : Son application la plus connue est la thérapie de couple et la thérapie familiale, qui peuvent toutes deux vous être proposées dans nos locaux.
Vos proches ont-ils perçu la dimension pathologique de la distance qui s’est instaurée entre eux et vous ? sont-ils épuisés de ne savoir comment vous aider ? ils peuvent également assister ponctuellement à des entretiens, afin de devenir des alliés thérapeutiques.

L’entreprise, un autre système : La systémique est un regard intéressant sur tous types de systèmes, tels que le contexte professionnel, permettant ainsi de mieux comprendre les relations interpersonnelles se jouant entre collègues, ainsi qu’avec la hiérarchie. Le travail est un autre monde régi par ses propres codes, son histoire, son langage, etc., Que vous devez apprendre à décrypter et à intégrer afin d’obtenir des relations plus satisfaisantes. La démarche systémique peut vous aider à acquérir une représentation plus globale de votre milieu professionnel et à mieux communiquer, pour éviter certains conflits externes ou les rendre plus constructifs.