Test : suis-je en burn out ?
Reconnaître le burn out
Votre premier ennemi est le déni, ce délicieux mensonge fait à soi-même qui laisse à penser que les autres ont tort et que le monde s’acharne contre vous. Votre entourage vous a averti, mais vous vous dites : « Ils ne se rendent pas compte… Je ne peux faire autrement… Ma situation me l’interdit… Mon problème c’est le travail et la solution est dans le travail… ».
Si ces phrases vous sont déjà venues à l’esprit, ce test vous concerne. Il ne s’agit en aucun cas de vous juger. Le but du test est d’apprécier votre efficiente psychique au temps “T” et non vos capacités devant l’éternité du genre humain.
Nous constatons que nous prenons soin de notre foie, de notre cœur, de notre souffle, etc., mais rarement de notre cerveau, de sa bonne santé, de son fonctionnement, de ses performances. Nous vivons comme s’il n’existait pas! Alors que c’est un athlète dont il faut prendre soin.
Vous tenterez sans doute de comprendre, d’analyser, de juger, alors qu’au contraire, vous devez lâcher prise!
Ce test n’a d’autre prétention que de vous aider à prendre de la distance, à passer du déni à la prise de conscience, à sortir de la lutte qui vous emprisonne, et à remplacer vos réponses et vos certitudes par des questions et des ouvertures.
Votre vraie nature n’intéresse pas ce test, car nous recherchons la nature de ce qui a changé depuis quelques mois.
Le test comporte des séries de trois propositions.
Pour chacune d’elles, choisissez celle qui vous convient.
1) Le plaisir :
… n’est pas à l’ordre du jour
… c’est un peu tous les jours
… c’est un souvenir inaccessible
Le plaisir, vous n’avez plus de temps pour cela, et puis, un jour, vous vous apercevez qu’il a disparu de votre quotidien. L’anhédonie est ce douloureux sentiment caractérisé par le fait que des situations qui, en d’autres temps vous auraient donné du plaisir, ne vous parlent plus aujourd’hui. Au début, vous négligez ces situations de plaisir en raison de votre travail, et bientôt c’est le plaisir qui vous néglige. L’anhédonie va de la perte des sentiments à la perte des sensations physiques, qui sont autant de choses à reconquérir.
2) Les autres sont :
… une source d’apaisement
… absents depuis longtemps
… une cause d’impatience
Vos collaborateurs, vos proches, les autres sont là, mais auprès d’eux vous ne trouvez plus aucune joie, aucune compréhension, aucun réconfort. Vous avez raison, car vous travaillez plus que tout le monde, votre implication et votre application sont sans faille, votre préoccupation est uniquement centrée sur le travail. Les autres sont, par conséquent, naturellement défaillants, inconstants, irresponsables, voire incompétents, et votre impatience est à la mesure de l’espace qui se crée entre vous et eux. Cet espace qui vous sépare va vous engloutir, vous rendre inopérant, car vous l’avez peut-être oublié mais… vous faites partie d’un tout !
3) Votre santé est :
… bonne, rien à signaler
… une suite de problèmes différents
… un mal unique et sans solution
Vous avez souvent mal quelque part et votre santé est un sujet de préoccupation permanente qui vous emmène chez des spécialistes et/ou des thérapeutes, et vous conduit à passer des examens médicaux.
Ces « symptômes baladeurs » cachent des troubles fonctionnels pouvant toucher toutes les parties du corps et disparaître pour laisser la place à d’autres. Ils aboutissent rarement à de réelles pathologies, mais ils ne doivent pas être négligés. Ils doivent être traités de façon symptomatique, tout en limitant les explorations médicales qui ne feraient que vous inquiéter davantage.
Alors, prévenez votre généraliste que vous répondez aux signes du burn out.
4) Un problème au travail, vos pensées sont :
… négatives
… en boucles, envahissantes et obsédantes
… omniprésentes mais productives
Les pensées sont le moteur de votre activité. Ainsi, vous connaissez bien votre fonctionnement et la jubilation qui découle des solutions que vous trouvez. Depuis quelque temps, les pensées s’imposent à vous dans un ballet incessant et sans aucun contrôle : ce sont les ruminations. Plus vous tentez de les ignorer, plus elles vous obsèdent et les solutions s’éloignent.
C’est votre plasticité cérébrale qui est en cause. Le cerveau a la capacité de multiplier les connexions neuronales en réponse à toute sollicitation adaptée.
5) Vos nuits sont :
… des journées sans fin
… l’écran noir de vos nuits blanches
… un divin refuge
Il y a bien longtemps que votre sommeil n’est plus un refuge et vous vous réveillez fatigué. Lors de l’endormissement, vous revisitez vos problèmes de la journée ou anticipez ceux du lendemain. Si vous vous réveillez au milieu de la nuit, c’est pour reprendre les mêmes ruminations et pensées.
« Ne le réveillez pas, il travaille ! ». Pour le cerveau, le sommeil est le moment de l’activité maximum puisqu’il est mobilisé dans son intégralité, contrairement à vos journées où la sollicitation de votre cerveau se limite à un problème unique à chaque instant.
La mémoire, la concentration et l’organisation sont les premières victimes du sommeil tronqué, et le dommage sera complet si vous avez recours à des psychotropes.
La pharmacopée n’est pas interdite, mais les enregistrements du sommeil sont très différents avec ou sans somnifère. Ainsi, un tranquillisant peut suffire.
6) Votre moral est au plus bas pour des problèmes :
… existentiels
… de travail
… matériels ou affectifs
L’ami(e), le parent, l’Homme social, l’Homme dans la ville et dans l’univers se sont discrètement effacés au profit de l’Homme au travail. Vous n’êtes plus le lecteur d’un seul journal, mais d’une seule page de ce journal, si vous lisez encore. La réalité, c’est que votre travail met en jeu votre famille, votre espace social et bientôt, ce sera votre travail qui mettra en jeu votre travail.
7) Vous allez mal :
… on vous le dit, mais c’est le monde qui va mal
… c’est définitif
… c’est la respiration du bonheur
Souvent, à force de lutte, de courage et d’abnégation pour votre travail, vous avez perdu tout regard sur vous-même. Aujourd’hui, prendre soin de vous est une perte de temps ou, pire encore, une marque de faiblesse. Vous ne pouvez en prendre conscience, car vous ne supportez pas la mise en danger de votre avenir. Votre réponse : travailler plus!
Quel que soit votre état, il est possible de vous rendre votre efficience psychique sans vous arrêter. L’erreur serait les vacances, les petits arrêts de travail, la pharmacopée et les psycho-stimulants.
Sachez écouter vos proches, vos collègues, et donnez-vous les moyens de sortir du déni.
8) Vous mangez :
… en vous forçant
… quand vous avez le temps
… c’est un plaisir
Vous mangez quand vous avez le temps, c’est-à-dire n’importe quand et souvent n’importe quoi. Au-delà des règles de bonne nutrition, sur lesquelles notre société élabore des stratégies de plus en plus compliquées, le simple dérèglement de l’heure de vos repas met en jeu votre horloge biologique. L’heure à laquelle vous mangez détermine l’ensemble de votre fonctionnement physiologique, tel que vos nuits, vos sécrétions hormonales, le rapport des organes entre eux, ainsi que leur homéostasie.
9) Aujourd’hui, ce qui vous manque le plus c’est de l’énergie :
… physique
… psychique
… positive
Votre fatigue psychique ne répond pas au repos tel que vous pouvez l’imaginer car elle est d’une toute autre nature. Le cerveau est en fonctionnement permanent et ne peut se restaurer que dans une activité autre que le travail (de la game boy de vos enfants aux jeux de société, en passant par tous types de hobbies).
10) Dans le travail vous avez changé :
… vous devez décider de tout
… vous prenez de moins en moins d’initiatives
… vous déléguez facilement
Il est vrai que déléguer est souvent plus long que faire soi-même. De plus, déléguer comporte le risque que les choses soient mal faites ou qu’elles ne soient pas faites comme vous voudriez qu’elles le soient. Des initiatives, vous en prenez de plus en plus, trop peut-être aux dires de certains. Vous avez le sentiment de tout prendre en charge et c’est un peu vrai… Insidieusement, mais ostensiblement, vos fonctions exécutives, telles que la planification, la synthèse et la résolution de problèmes sont altérées, et cela n’échappe ni à vos collaborateurs, ni à vos proches. Alors tentez de leur poser la question : « Vous trouvez que j’ai changé depuis quelques semaines ? ».
11) Un trou de mémoire :
… vous abandonnez
… vous cherchez et le marquez sur un post-it
… ça vous reviendra
Un trou de mémoire et vous pensez instantanément fatigue, Alzheimer, tumeur, mais jamais burn out. Allez savoir pourquoi! Un oubli sans doute… C’est pourtant le premier signe du burn out! Le plus spécifique, le plus important et donc celui à prendre en compte dès qu’il survient. L’idée de cette « défaillance » vous insupporte alors vous avez recours aux post-it. Jamais vous n’abandonnez, jamais vous ne vous dites : « Penser à autre chose le fera revenir ». Pourtant ce n’est pas si faux…
Se souvenir, c’est recréer une image à partir des sensations initiales, enregistrées dans le cerveau tout entier qui se mobilise. Devant un trou de mémoire, nous avons la sensation de rechercher une image perdue dans un fichier gigantesque. Nous sommes en lutte. Afin de limiter cet effort coûteux, il est nécessaire de refaire le chemin sensoriel du souvenir et votre cerveau fera le reste.
12) Vous n’avez pas fini votre travail :
… vous culpabilisez
… vous remettez au lendemain
… vous demandez de l’aide
L’équation est simple : vous vous sentez victime du “trop de boulot”, donc coupable du travail à accomplir et coupable de ne pas pouvoir finir. En chacun d’entre nous, victime et coupable sont indissolublement liés : » Je suis le Christ et la croix, la plaie et le couteau. » (Verlaine)
Votre culpabilité fera le délice de vos concurrents et l’étonnement de vos amis. Elle accentuera encore votre sentiment d’incompréhension et de difficulté à atteindre vos objectifs. Comme le disent les enfants : « Vous avez mal à votre travail », tant vous y avez mis de vous-même.
13) La fatigue arrive :
… vous luttez jusqu’au bout
… vous changez d’activité
… vous allez vous reposer
Le cerveau est un organe très singulier. On peut avoir mal au ventre ou au dos, mais, devant la moindre carence de notre cerveau, c’est notre intégrité qui est atteinte : on a mal à » soi « . Il va falloir vous en convaincre : votre cerveau est un organe comme les autres, avec ses faiblesses, ses moments de forme et de méforme. Soyez convaincu aussi de notre capacité à influer sur ses états et à optimiser son fonctionnement. Les stratégies et les techniques ne manquent pas, alors à vous de vous en servir, et à nous de vous aider!
Nous ne “luttons” pas. Nous vous aidons à trouver d’autres chemins, en faisant autre chose : notre trajectoire de soins est là pour cela. Si vous perdez l’usage de votre main droite, lentement vous deviendrez gaucher. Notre solution : mettre votre cerveau en mesure de chercher de nouveaux espaces, de fabriquer d’autres connexions, des milliers de connexions ! car c’est lui qui détient la solution.
14) Une difficulté :
… vous vous effondrez
… vous demandez conseil
… vous emmenez le dossier à la maison
Vous êtes dans la lutte et se sont installés des principes de travail, tels que : » Plus vite seul « , » Mieux fait que par d’autres « , » Le seul à pouvoir le faire « , etc. Ce léger sentiment de » toute puissance » apparaît au prix de votre vie de famille, amicale, affective : quoi que l’on fasse, on prend toujours du temps à quelqu’un d’autre.
Le burn out est un trouble psychique fonctionnel, son évolution est progressive et insidieuse c’est pourquoi il est nécessaire de dissocier sa vie professionnelle de sa vie personnelle.
15) Votre humeur c’est :
… tout ou rien, irritable ou détachée
… triste à pleurer
… stable, même dans la tempête
Attention, si vous rentrez chez un médecin et lui dites que vous êtes triste, fatigué et débordé au travail, vous vous en tirerez au mieux avec un arrêt et un antidépresseur. Malheureusement, la tristesse et votre souffrance psychique n’ont rien à voir avec une dépression.
D’après l’Inserm, une personne sur deux prend à tort des antidépresseurs. Alors soyez plus précis avec votre praticien : vous avez une humeur changeante et non dépressive.
- Burn ou dépression ? Découvrez la différence !
16) Le temps vous paraît :
… toujours trop lent
… toujours trop court
… interminable
« Dis-moi comment tu vis le temps et je te dirai de quoi tu souffres ».
Nous vivons le temps de façon très fluctuante dans une seule et même journée. Le propre des maladies est de figer le temps vécu, de façons différentes pour chacune d’entre elles. Pour le dépressif, le temps est interminable, long, douloureux, l’horloge n’en finit plus de tourner. L’anorexique est incapable de vivre l’instant présent, de se projeter dans l’avenir, et même de se retourner vers son passé ce qui limite sa vie aux proches instants à venir. Pour le burn out, le temps est stressant, toujours trop court, il passe trop vite.
17) Une plaisanterie « lourde » :
… vous vous forcez poliment à rire
… vous êtes incapable de sourire
… vous partagez ce moment et riez
L’humour, c’est toujours l’humour des autres ! Si la plaisanterie est lourde, cela peut devenir une perte de temps insupportable. Rire, c’est admettre qu’au-delà de la plaisanterie il y quelque chose à partager avec quelqu’un. Se forcer à rire, c’est faire un effort sur soi pour lui faire plaisir.
Ces trois attitudes dénotent votre capacité à mettre de la distance avec les autres, mais aussi avec vous-même. Votre retour sur soi est défaillant et le retour sur soi c’est l’humain.
18) Vous avez recours :
…à des stimulants pour « tenir »
…à des sédatifs pour « oublier »
…aux deux, car « pas de mal à se faire du bien »
La tentation d’avoir recours à des stimulants tels que la caféine, les médicaments ou encore les drogues est grande. Bien sûr, vous savez ce que vous faites, mais vous ne savez pas ce que les stimulants vous font. Il est certain que le burn out vous quittera un jour, mais l’addiction à un produit peut lui survivre. En poussant la machine, vous ne faites pas avancer votre travail : vous faites progresser le processus et vous allez vite vous en rendre compte.
Les conditions de récupération d’une bonne plasticité cérébrale sont tout l’inverse : lors d’une stimulation magnétique transcrânienne, nous inhibons des zones de votre cortex cérébral pour favoriser son activité contrairement à l’action des psycho-stimulants.
19) Un nouveau stress :
… vous réagissez immédiatement
… c’est la panique
… c’est la déprime
Le stress est un mécanisme d’adaptation et de protection qui gère votre vie. Il s’articule sur un équilibre hormonal complexe impliquant le cortisol et l’axe hypothalamo-hypophysaire.
S’il est trop sollicité, ce mécanisme se bloque et le fantastique équilibre qui gérait votre activité se transforme en déséquilibre. C’est donc un stress de trop qui va vous laisser sans réaction, sans défense dans la panique.
Les manifestations qui découlent de cet état de tension vous font perdre vos moyens et vous empêchent de réfléchir, d’agir, de travailler et d’atteindre vos objectifs.
20) Vous êtes à bout, vous avez des idées :
… de vacances
… d’anarchie
… noires
Pas de temps pour les vacances, même en rêve, et plus de force pour la révolte. Les idées noires, tout le monde en a eu, mais personne ne les avoue. Elles ne se présentent pas comme un problème existentiel avec la sensation d’un choix. Ce sont des idées envahissantes que vous repoussez et qui, un jour, risquent de s’imposer à vous. Pour un médecin psychiatre, ce n’est rien de moins qu’un symptôme clinique, c’est pourquoi vous devez les lui signaler. Il saura y répondre sans catastrophisme, ce qui ne sera pas toujours le cas d’autres interlocuteurs.
21) Le chemin du travail est :
… stressant
… plaisant
… un chemin comme les autres
Vous avez des réactions paradoxales, violentes, angoissantes, ou encore douloureuses à l’évocation du travail et du chemin pour y aller. Vos réactions sont tout aussi disproportionnées face à une lettre ou à un appel téléphonique d’un collègue compatissant. Ce sont des systèmes de défense archaïques qui vous surprennent vous-même.
Sachez écouter ces alertes, protégez-vous, mettez de la distance… Et sachez aussi que, dans les pays étrangers, emmener un téléphone professionnel ou prendre des mails en-dehors des bureaux est interdit. Le burn out est une crise nécessaire, tant pour votre équilibre intérieur que pour votre activité professionnelle.
22) Vos hobbies sont :
… un refuge
… un projet
… une source d’agacement
Ils vous assomment tous avec leurs incitations de vacances et de loisirs ! Ils ne se rendent pas compte du travail que vous avez à faire! La vérité est que vos proches vous voient en déroute et leurs initiatives sont le moyen de vous signaler que vous avez changé. Cela va de mal en pis, votre travail empiète de plus en plus sur votre vie personnelle alors ils s’inquiètent pour vous et ne savent pas comment vous le dire. Ces témoignages sont d’autant plus importants que l’installation du burn out est progressive et sournoise, et qu’ils en sont les seuls témoins.
Le déni est votre pire ennemi alors si vous ne vous écoutez plus, écoutez les autres!
23) Vous n’arrivez plus à vous concentrer :
…vous vous évadez
…vous faites un effort douloureux
…vous plaisantez
La “santé” n’est pas un « état », mais un « équilibre ». Nous gérons en permanence des circuits antagonistes vers un équilibre, voire un déséquilibre harmonieux.
Votre capacité de concentration sur des problèmes soulevés au cours d’une réunion sont l’effet conjugué de deux mécanismes actifs que l’on pourrait définir comme le mécanisme de l’attention et celui de l’inattention. Dans le burn out, le système de régulation de ces deux instances est en panne et cela vous met en état de lutte. Dans cette réunion, vous êtes aussi incapable de participer aux échanges que de quitter le groupe pour de vertes prairies imaginaires.
24) Vous réagissez à une situation qui pose problème :
… vous ne vous reconnaissez pas
… votre réaction est adaptée
… vous y êtes allé fort, mais tant pis
Nous avons tous un double en nous et la relation que nous entretenons avec lui est révélatrice de notre état actuel.
Le paranoïaque l’ignore : lui est un et indivisible. En conséquence, ce qu’il fait est comme lui : parfait. Le névrosé a deux personnes en lui : cet autre, il l’interroge en permanence pour apporter une réponse adaptée. Le sujet présentant un burn out est souvent dissocié : l’intérieur c’est l’un et l’autre, l’un contre l’autre, l’un ou l’autre, mais deux personnages distincts, différents et sans dialogue.
25) Vous ressentez un sentiment récent :
… de vide
… de joie
… d’espoir
Certains respectent la règle, d’autres vivent selon la règle, mais vous, vous êtes devenu la règle à force de l’avoir intériorisée. Ce “conformisme” est nouveau, et vous ne vous posez plus les problèmes en termes de bien et de mal, d’intelligent et d’absurde. Vous allez seulement dans le sens prescrit par votre travail, votre N+1, votre entreprise et souvent bien au-delà de ce qu’on vous demande !
On vous trouve trop zélé alors que vous avez le sentiment d’agir dans l’intérêt général. Cette posture vous donne une sensation de vide intérieur dont vous ne percevez pas la cause. Il n’y a plus de distance entre l’homme et sa fonction au détriment de l’un et de l’autre. Imaginez un juge qui se prenne pour un juge, ou un PDG pour un PDG, vous le détestez déjà, non?!
Cette prise de distance n’étant plus naturelle illustre que vous avez besoin d’aide.
26) Ce test :
… est une perte de temps
… vous a paru interminable
… ne vous a pas posé de problème
Si vous n’avez plus le temps de faire ce test, c’est que le BURN OUT vous guette, alors : contactez le Centre du Burn Out !
Burn Out : comment s’en sortir ?